lundi 10 novembre 2014

En quatrième vitesse (1958) de Robert Aldrich

Aujourd'hui, dans cette rubrique cinéma, je vais vous parler d'un film culte,  que tout cinéphile doit avoir vu : En quatrième vitesse (1958) ( Kiss me deadly en anglais).

Qu'est-ce que cela raconte? 

C'est un mélange de genres. Un mixte entre Le Grand sommeil (1940), classique du film noir avec Humphrey Bogart, de John Huston, et The Crimson Ghost (1946), film de la guerre de froide. En réalité,  cela dénonce la théorie du complot et le Mccarthysme.

L'histoire?  

Un femme coure sur l'autoroute. Elle arrête une voiture, manquant de se faire écraser. Justement c'est la voiture d'un détective, Mike Hammer, sorte de Philip Marlowe des années 50. La jeune femme s'est échappé d'un asile psychiatrique ( cela commence bien!).  Elle est poursuivie par des truands.
"Si nous n'arrivons pas au prochain péage, souvenez vous de moi..."
Justement, une voiture leur barre la route provoquant un accident.Inconscient, Mike Hammer voit que sa passagère a été pendue. Il revient à lui à l'hôpital et décide de découvrir qui était cette femme.
Inculpé de la mort de la jeune femme, Mike Hammer fouille le passé de la jeune femme. Il charge sa plantureuse secrétaire et petite amie  d'enquêter de son côté,  ainsi que son  ami garagiste italien.

Mais la curiosité est un vilain défaut...

Rapidement il s'attire une foule d'ennuis; on place une bombe dans sa voiture. Ses amis sont tués les uns après les autres.
 Cela ne l'empêche pas d'enquêter lui-même avec ses méthodes ( il est très violent avec les gens qu'il interroge).
Une témoin est menacée; il la ramène chez lui pour la protéger.
 La phrase "souviens-toi de moi", sort d'un livre. Cela le mène à la morgue,  et à la clé du problème, laquelle  ouvre un casier. Dans ce casier une boîte.

C'est trop tard. Tout se précipite. Sa secrétaire est enlevée. Les hommes "du méchant" l'amènent à une maison au bord d'un plage pour le faire parler puis le tuer. Mais il s'échappe.
Les derniers indices le dirigent vers le docteur Sobel. Il retrouve la femme qu'il protégeait chez le docteur. C'est elle le vrai méchant. Elle lui tire dessus. Il s'écroule. A ce moment elle ouvre la fameuse  boîte... De son côté Mike Hammer  se relève difficilement et délivre sa secrétaire. Ils fuient en mauvaise posture,  sur la plage tandis qu'au loin un grand champignon de fumée  apocalyptique apparaît...

Alors pourquoi ce film est-il plus culte que les autres?

Tout d'abord à cause du cadrage, la façon de raconter qui rappelle les cauchemars. On a des vues plongeantes d'escaliers. Le film se passe la nuit. Par la violence qui se dégage et l'ambiance paranoïaque. La musique signée Nat King Cole à une importance; Le générique de début passe à l'envers.

Ce film préfigure les films "critiques" des années 1970 de la guerre du Vietnam.

Si cela vous intéresse, Robert Aldrich a aussi signé Attaque! (1956), avec Jacques Palance,  qui montre la guerre telle quelle est, et qui raconte le débarquement en Italie. Ce film dénonce  la lâcheté de certains généraux. Il y a la fameuse scène où Jacques Palance se fait écraser par un tank allemand.  On peut retrouver tous ces films dans Le cinéma des années 70 de Jean Baptiste Thoret.

M.L.



dimanche 9 novembre 2014

Pourquoi Batman Begins (2005) est supérieur à The Dark Knight (2008)

Batman Begins raconte l'enfance de Bruce Wayne et le début de sa lutte contre le crime.
Le film commence par un voyage de Bruce Wayne en Chine dans l'Himalaya où Bruce apprend à devenir un Ninja. Il ramasse une fleur bleue psychotrope. Il y a un retour en arrière où on voit que ses parents sont morts,  et où il  rencontre  le  futur commissaire Gordon (joué par Gary Oldman). Bruce Wayne décide de "se mettre au vert" en Chine pour échapper  au parrain Falcone qui règne sur Gotham City.
Après son voyage en Chine, Bruce  revient diriger son entreprise familiale. Comme il est devenu un ninja il élabore un costume grossier et se met de plus en plus à ressembler à une chauve souris ( car les chauves souris lui faisaient peur).
Il finit par devenir l'Homme-chauve souris, la peur des criminels. Jusque là, rien de nouveau.
Au début on croit qu'on a affaire à un film de super héros banal où le méchant est l'épouvantail. (Pourquoi pas!). La nouveauté est que le méchant n'est pas celui qu'on croit. On comprend que la fameuse fleur bleue psychotrope,  est en fait utilisée pour semer la terreur dans Gotham. Tout le monde est contaminé. Le métro aérien  est destiné à s'écraser contre  le gratte ciel de Wayne Entreprise (Qui a dit 11 septembre 2001?)  La fin est assez surprenante car on a affaire à une course poursuite dans le métro aérien de Gotham City  et à la mort du vrai méchant.
Bien sûr, la fin annonce un  futur affrontement contre le Joker. Ce qui m'a touché dans Batman Begins, c'est tout son aspect philosophique car Bruce n'a en fait pas besoin d'être Batman ,  il porte déjà un masque, car  il a changé après son voyage en Chine. Il y a quelque chose de vrai quand le majordome dit qu'"on tombe pour après se relever". Je trouve que les ressorts du film sont très bien ficelés. C'est à mon sens le meilleur film de super héros depuis longtemps.

La suite Batman Begins, The Dark Knight,  m'a particulièrement déçu.
 Ce qui m'a frappé c'est le vide autours du Joker, interprété par Heath Ledger.
 Pas de Wodunit.
Un moment Batman vient chercher un truand à Hong Kong. C'est complètement hors sujet, car Batman est  par définition un super héros installé à Gotham City.
Je crois que la  seule scène qui m'a plu est quand  Batman interroge le Joker.  Mais c'est tout. Il  cambriole une banque ( mafieuse,  en plus!) et Batman n'est pas là (!).
 Aucun personnage n'est suffisamment  développé.
 Il n'y a aucune surprise comme dans Batman Begins. Le film est une surenchère de scènes d'actions qui s'annulent entre elles. Double-Face fait une courte apparition à la fin sans beaucoup d'intérêt.
-Le  nouveau costume est trop stylisé.
-La bat moto est sous employée.
La solution contre le Joker,  est  facho (excusez-moi du terme):  Surveiller tous les téléphones portables de Gotham pour trouver le Joker, qui reste vivant (en plus!). Le Joker finit par paraître plus sympathique que tout le monde,  alors que c'est quand même lui le méchant. Certains ne seront pas d'accord avec moi, mais à mon sens Nolan est passé à côté de son film

Voilà pourquoi Batman Begins est supérieur à The Dark Knight. Curieusement,  le troisième et dernier film est une bonne surprise, à part que le film a beaucoup d'invraisemblances  (Batman apparaît en plein jour,  et  "le slogan" du film n'est pas assumé à la fin). Je trouve qu'on devrait de nouveau faire une série TV "live" avec Batman,  car finalement c'est le format qui convient le mieux pour ce personnage de comics.

M.L.  


jeudi 6 novembre 2014

Photos et dessins à Rennes et Angers

Photographie en noir et blanc de Anaïs Mendroux, une copine de Prép'Art,  et de l'Ecole des Beaux-arts de Rennes,  qui  est maintenant à La Cambre à Bruxelles en Belgique. Je suis assez content du cadrage et du tirage que j'ai fait. 

Dessins au fusain d'après des photos. On peut reconnaître Arsène, Charlène et Marylène. C'est Arsène qui se ressemble le plus dans les trois portraits. 



Je suis peu satisfait du portrait de Charlène alors j'en ai fait deux autres peut-être plus réussis... Ce n'est pas grave!  On apprend à l'école en faisant des erreurs..!


Ci-dessous, François Léger, qui faisait  des dessins animés,  cette fois avec uniquement des Ours. 

Marylise  Pieau (ou Marilou) qui faisait elle  aussi des dessins animés. Elle est à professeure à Rennes maintenant. 


Thibaut Ménard, qu'on reconnaît par son chapeau et son manteau. 


M.L.



mercredi 8 octobre 2014

Animation de basketteur réalisé en Stop motion

Vidéo réalisée lors du workshop avec Mickaël Fenneteau, réalisateur au studio Sabotage, à l'Ecole Supérieure des Beaux-arts d'Angers en 2013. 

M.L.

mardi 30 septembre 2014

Les principales adaptations de Superman à l'écran, de 1940 à 1959


En 1940, Republic pictures, studio spécialisé dans les serials , envisage de transposer Superman à l'écran.
Rapidement, l'équipe des scénaristes de Republic  invente une histoire où l'Homme d'acier combattrait  une armée  de robots. Mais les négociations avec National Comics (la maison d'édition publiant Superman) ne donnent rien.
 Aussitôt, le scénario est réécrit et nommé The Mysterious Dr Satan (1940). Superman est renommé The Copperhead (le masque de cuivre), alias Bob Wayne (comme Bruce Wayne). Il protège Lois contre (finalement) un (seul) robot télécommandé par le docteur Satan.

En 1941, Republic retente de nouveau  d'avoir les droits de Superman. N'y parvenant pas,  le studio  se tourne vers un personnage concurrent également invincible et aussi de voler capable . Le Capitaine Marvel. Celui ci et un jeune garçon du nom de Billy Batson, qui se transforme en Capitaine Marvel en disant "Shazam".
 La réalisation est confiée à l'habituel  tandem William Witney et John English. Mais la première question qui  se pose est: "Comment  faire voler le capitaine Marvel?".
Les deux réalisateurs font appel aux frères Lydecker, grands spécialistes des effets spéciaux des studios Republic, qui imaginent un procédé assez simple: Le capitaine marvel filmé  de loin sera un mannequin en papier mâché,  attaché à des fils en métal qu'on ne pourra pas voir,  lesquels coulisseront le long d'un rail. Le procédé avait été utilisé autrefois  pour un autre serial en 1936, Darkest Africa.

Quand on regarde Adventures of Captain marvel (1941)  aujourd'hui,  on voit que le procédé est très satisfaisant de loin,  mais  pas de près,  car Tom Tyler (Capitaine Marvel) est soulevé par des câbles bien visibles,  comme dans la série Superman des années 50. Voyant que Adventures of Captain Marvel (1941) est un immense succès, National comics intente un procès à Republic qui ne donne pas de suite à son sérial. 

 1948. Sam Katzman, producteur  de La Columbia,  connu pour son avarice légendaire , achète les droits de Superman. Kirk Alyn, acteur ressemblant à Superman, obtient le rôle. Là encore, personne ne sait comment faire voler Superman. Pendant plusieurs heures, Kirk Alyn, placé sur un plateau moulant son corps attaché à des fils,  fait mine de voler devant un écran noir , mais inévitablement les fils sont bien visibles sur les rushs. Qu'à cela ne tienne, dit le chef des effets spéciaux, nous allons remplacer Kirk Alyn/Superman par un dessin animé incrusté,  quand Superman  volera! Réalisé par Spencer Bennett et Thomas Carr le serial souffre cruellement de cette idée  bizarroïde. A aucun moment, kirk Alyn n'est vu en train de voler. Tant pis, Superman est un personnage de dessin animés ( cf Frères Fleischer), ça ne choquera personne!
A noter que Kirk Alyn est obligé de faire toutes les cascades lui-même et manque de peu de se faire électrocuter par un arche lumineuse lors du tournage.
Malgré tout ça , à sa sortie,  le serial est un "super succès" qui éclipse toutes les autres productions. Il y aura une suite où l'on verra quelques scènes avec des câbles.


Pour contrer le Superman de Katzman, les studios Republic ont une idée de génie: L'homme-fusée.
L'homme-fusée alias Capitaine Jeff  King combat le docteur Vulcain, qui se cache dans un groupe de scientifiques. Cette fois c'est bien l'acteur ( Tristan Coffin) qui est hissé le long de câbles. L'acteur est filmé en gros plan devant une rétro projection , semblant voler au dessus de la ville.
Comparé à sa suite (Radar men from the moon (1952)) King of the Rocketmen souffre d' un budget trop  restreint. Il y aura un troisième serial "Zombies of the stratosphère" (1953).

On n'en arrive à 1951, en pleine Guerre froide. Avec l'apparition de la télévision, Georges Reeves endosse la cape de Superman. Kirk Alyn ayant refusé le rôle,  est vite oublié. 
 La production de Les Aventures de Superman  est la même que pour le feuilleton radio (Robert Maxwell). Pour les effets spéciaux, Superman est couché sur une table,  devant un fond noir. On voit pour la première fois. Superman voler.
 Pour décoller, Superman saute sur un plongeoir de piscine pour atterrir dans  un matelas. L'effet est saisissant!Et il saute d'un escabeau pour atterrir. Dans la  première saison, Superman combat aussi bien des criminels, des robots,  que des agents secrets (cf: L'épisode " the monkey mystery).
La première saison, tournée à la façon des films de gangsters en noir et blanc,  est très qualitative mais Superman étant destinée aux enfants, Robert Maxwell est remplacé par Witney Ellisworth pour la deuxième saison. Du coup,  toute  violence est censurée et l'impact de la série atténué. 
La série passe à la couleur pour sa troisième saison. Georges Reeves demande que les effets spéciaux soient moins dangereux pour les scènes de vol. Thol Simons, celui qui s'occupe des effets spéciaux de la série, conçoit une table moulant le  corps de Georges Reeves, qui peut être  actionnée par  un système de poulies. La dernière saison est visiblement destinée aux enfants et le dernier épisode réalisé par Georges Reeves lui-même.

En 1959, Georges Reeves se suicide mystérieusement. La septième saison est annulée. Les aventures de Superman compte quand même 109 épisodes!

p.s: A noter d'autres films de héros masqués moins connus  (surtout de propagande) comme The Lone ranger (1938), The Shadow (1940) , The Green archer (1940), The Green Hornet (1940),  Spy Smasher (1942), The Secret code (1942)  Captain Midnight (1942), Blackhawk (1952).

M.L.

samedi 27 septembre 2014

Comment je fais mes dessins animés...

Bonjour,

Voici aujourd'hui un chapitre sur la méthode à adopter pour "fabriquer un dessin animé"2D.

Exemples de 2D et  3D:
 -Un dessin animé 3D -La Reines des neiges (2013). 
-Un dessin animé 2D- c'est Kirikou et la sorcière (2001).

Il ne faut pas écouter tous les gens qui vous disent que vous n'y arriverez pas parce que vous n'êtes pas "animateur professionnel". Ils disent ça car l'animation est leur gagne pain.Vous êtes un concurrent pour eux. Regardez South Park a été un grand succès et c'est fait sur Flash. C'était à l'origine un projet de diplôme des Beaux-arts! La vérité est qu'aujourd'hui on peut tout faire. En fait, tout dépend du résultat que vous voulez obtenir.

Moi,  j'ai une façon totalement désordonnée de faire des animations. En règle général,  j'achète un bloc de 500 feuilles A4 et je commence à dessiner mon personnage avec le pire des stylos billes: Un dessin,  puis deux dessins, et  trois dessins.  Je ne fais pas de storyboard.

 Je scanne mes premiers dessins en JPEG,  je les colorie (sur Photoshop) et  regarde ce que ça donne déjà. Je m'imagine une histoire; j'écris trois à dix pages de textes dans lesquelles le découpage est déjà fait plan par plan; Fin. Le film est déjà fait... dans ma tête.

Je fais ensuite au moins 200  à 400 dessins car c'est le maximum que je puisse faire.

 Ensuite je réalise une vidéo de trois secondes, deux vidéos de 5 secondes, une scène de 1 seconde, tout ça d'après mon storyboard qui est déjà écrit. Des fois je refais une vidéo,  car celle-ci  ne marche pas. Auparavant,  j'utilisais uniquement Photoshop. J'enregistrais l'action image par image que je transvasais sur Vegas, logiciel de montage standard où l'on peut faire des incrustations sur fond vert.
Maintenant j'utilise TVPaint et un peu Flash,  et cela va plus vite. C'est plus fluide,  mais curieusement  l'action est ralentie .Je sonorise  tout de suite mes séquences  pour gagner du temps.

Arrivé à presque 70 séquences,  je n'en peux plus. J'ai envie de tout laisser tomber. Mais les choses sont enclenchées. D'ailleurs, j'ai une philosophie qui me dit que tout se termine un jour.De plus,  on ne voit pas le temps passer quand on fait un dessin animé. On ne sait jamais quand le dessin animé va être fini. Au maximum j'ai passé un an (tout en réalisant un autre dessin animé de 10 minutes en même temps) pour faire les  14 minutes de mon dernier film.

Une fois toutes les séquences (ou rush) tournées, je rassemble toutes mes vidéos dans un dossier que j'appelle "Filmette" pour bien le reconnaitre,  puis les importe dans l'ordre,  sur la table de montage de Vegas.  J'ai au moins cinq dossier:
1-Filmette
2-Dessins fixes.
3-Dossier Photoshop.
4-Dossiers Flash
5-Et en fin le dossier Son.
Tout ça dans un seul dossier pour retrouver les choses.

 Le film est presque fait. Reste à mettre la musique où je m'enregistre à la clarinette ou avec Band in a box, un logiciel midi qui compose des accompagnements ( quand j'ai trop honte de jouer de la clarinette). Pour les voix des personnages j'enrôlais des copains et copines à moi pour faire  les voix.

Après le dessin animé peut être fait en deux temps trois mouvement et être un chef d' oeuvres ou bien  être fait laborieusement et ne rien valoir. C'est toujours une surprise.  

 Mes dessins animés étaient destinés à être projetés à l'école des beaux-arts, du coup,  j'ai fini par toujours  les faire sur ma table de travail, dans un atelier des Beaux-arts d'Angers ou personne ne venait m'embêter. Parallèlement je travaillais à des peintures grand format, des photographies et nous avions des cours. Je fais plein de choses en même temps.
 



M.L.




mercredi 24 septembre 2014

Ces serials qu' Hollywood aimerait qu'on oublie...

Bonjour, voici une comparaison entre des photos de serials et des films récents. Je crois que tout est dit...


En haut Captain America- First avenger et et en bas  le serial Captain America (1944). Où sont-ils allés chercher tout ça?...Que de choses nouvelles! Et ce n'est pas fini...!

En haut, Indiana Jones( Raiders of the lost Arc) (1981)  et en bas Zorro rides again (1937).

En haut L'Empire contre attaque (1980) et en bas Fighting Devil dogs (1938).
Le costume du méchant est le même.


En haut Dick Tracy (1990)... Et en bas Dick Tracy Returns(1938).


En haut, Radar men from the moon (1952) et en bas The Rocketeer ( le titre est déja marqué).

En haut Captain Sky et the world of tomorrow (2005) et en bas Spy Smasher (1942).

En haut The Amazing Spiderman (2013) et en bas The Spider's web (1938).


Après,  la ressemblance est moins flagrante: Au dessus L'Illusionniste(2008) et en bas Mandrake le magicien (1939), un sérial de la Colombia.

Voila, je vous laisse méditer la dessus. On peut remarquer que l'inspiration venue  des serials n'est pas toujours assumée par nos contemporains.

Je vous encourage à chercher à en savoir plus sur les serials et a ne pas rester en surface. Un grand merci à Internet!

M.L.